Le sacrement de l’onction des malades n’est pas un sacrement réservé aux derniers moments comme le laissait entendre l'expression « extrême onction ». Il est une aide apportée à toute personne qui commence à être en danger de mort du fait de la maladie ou de l'âge.
Le temps opportun pour la recevoir est certainement arrivé lorsque le fidèle commence à être en danger de mort à cause de la maladie par suite d'affaiblissement physique ou de vieillesse. Aux personnes âgées dont les forces déclinent beaucoup, on peut donner l'onction même si aucune maladie grave n'est diagnostiquée chez eux. Avant une intervention chirurgicale, l'onction peut être donnée, chaque fois que la cause de cette intervention est une maladie grave.
Ce sacrement, normalement donné une seule fois, peut-être réitéré si le fidèle retombe malade après une guérison, ou si, durant la même maladie la situation s'aggrave notablement. L’onction des malades ne remplace en aucun cas les soins médicaux.
Le sacrement des malades apporte une grâce particulière de réconfort, de paix et de courage pour affronter les souffrances et les difficultés liées à la maladie. Cette grâce a souvent pour effet d'apaiser visiblement le malade. L'onction des malades contribue au pardon des péchés (notamment si la personne n'est pas en mesure de se confesser) et aide le malade à offrir ses souffrances en union avec Jésus crucifié, ce qui lui permet de contribuer ainsi mystérieusement au salut du monde.
Il convient de se préparer à la réception de ce sacrement par une bonne confession. Pour la préparation à une mort prochaine le prêtre donnera les "derniers sacrements" dans cet ordre : Confession, onction des malades, communion en viatique. Il est important d'appeler le prêtre avant que la personne ne perde conscience afin qu'elle puisse profiter pleinement des fruits de ces trois sacrements et puisse bien se préparer ainsi au jugement.
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